Livret Epargne
Si le prélèvement à la source (PAS) a suscité certaines appréhensions, il faut savoir qu’il offre aussi des avantages.
Le dispositif est notamment compatible avec les placements financiers, à condition de faire le bon choix. Voici donc les placements conseillés en 2019
Le PEL : Plan Epargne Logement
Le PEL offre un rendement net plus avantageux que les autres produits d’Epargne réglementée. Ce rendement est stationnaire à 1.69% contre 1.5% pour le LEP, 0.75% pour le Livret A et 0.63% pour le CEL. Le plafond de versement fixé à 61 200€ (38 250€ de plus que le Livret A) accroît l’attractivité du PEL.
Tout PEL ouvert à partir du 1er janvier 2018 est soumis au PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 30%. L’exonération sur 12 ans se poursuit pour les PEL ouverts avant cette date.
Il est conseillé d’opter pour des PEL dits “jeunes” (sur moins de 12 ans). Cette mesure préserve vos gains des impôts et vous ne serez pas désavantagé par l’entrée en vigueur du PAS.
Le statut de LMNPSi vous avez investi ou prévoyez investir en Ehpad, le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel est une option judicieuse. Cette solution est aussi envisageable pour tout investissement locatif en meublé.
Le régime fiscal réel vous offre la perspective de déduire partiellement les loyers du revenu imposable. Vous pouvez donc payer moins d’impôt tout en respectant la législation en vigueur.
Les SCPI de rendementSelon les prévisions, le taux du crédit immobilier pourrait subir une hausse dès le premier trimestre 2019. Les impacts sur le reste à vivre s’en ressentiront, ce qui freine les ardeurs des investisseurs potentiels.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier ou SCPI se posent en alternatives judicieuses grâce à des rendements plus favorables oscillants entre 3% et 5%.
La mise en place du PAS fait de 2018 une année blanche fiscale. Investir maintenant dans les SCPI vous fait donc profiter d’une exonération d’impôts sur le revenu. Les ingrédients sont ainsi réunis pour maintenir l’équilibre dans votre budget.
Bonus : l’assurance-vieCette option de placement a été mise à mal par l’augmentation de l’indice des prix (+2.30% en juillet 2018). Néanmoins, le rendement demeure avantageux et l’imposition des gains peut se faire selon le PFL (prélèvement forfaitaire libératoire) ou le barème progressif de l’IR.
Dans le premier cas, le taux appliqué est dégressif et dépend de l’ancienneté du contrat.
Diversifier les placements reste une option de choix afin de vous assurer une rentabilité optimale.
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Certaines sociétés proposent un dispositif d'épargne collectif appelé épargne salariale. Ce système permet aux collaborateurs de se constituer un capital en plaçant l'intéressement ou la participation sur un plan : le PERCO ou le PEE.
Ils peuvent ensuite l'utiliser pour préparer leur retraite ou pour faire l'acquisition d'une résidence principale. Ce patrimoine financier offre un certain nombre d'avantages.
Quels sont les buts de l'épargne salariale ?
Grâce à l'épargne salariale, les collaborateurs peuvent :
Quelle est la différence entre le PEE et le PERCO ?
Le PEE (Plan d'Epargne Entreprise) est un système permettant d'effectuer une épargne en plaçant la prime de participation et la prime d'intéressement (tout ou partie) sur un compte en général bloqué pour 5 ans.
Le PEE peut également être alimenté par :
En ce qui concerne le PERCO (Plan d'Épargne Retraite Collectif), il s'agit d'un dispositif permettant de récupérer l'épargne sous forme de rente ou de capital défiscalisé à la retraite. Il peut être alimenté de la même façon que le PEE.
Quels sont les avantages de l'épargne salariale ?
Avantages fiscaux
Les participations et primes d'intéressement perçues dans le cadre du plan d'épargne salariale sont totalement exonérées d'impôts. Il en est de même pour les jours de congé non pris ou épargnés, lesquels sont alors exonérés de cotisations de sécurité sociale et exonérés d'impôt (une fois convertis en argent).
A noter : les primes directement perçues durant l'année 2018 devront être déclarées en 2019 comme revenus exceptionnels (pas d'effet d'année blanche).
Une excellente rentabilité
En fonction des règles d'abondement appliquées par l'employeur, les primes peuvent être créditées jusqu'à 300% et ce immédiatement, avant la prise en compte de la rentabilité financière du placement défini.
Pour le PEE, le plafond annuel se monte à 3'178,56 € (le double pour le PERCO).
Des possibilités de déblocage anticipé
Les sommes placées dans un PEE ne peuvent pas être débloquées durant une période fixe de 5 ans. Il est possible d'effectuer un déblocage pour financer des projets personnels ou faire face à des événements importants :
En ce qui concerne le PERCO, il est possible d'en bénéficier dans 5 cas précis :
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Les Français gèrent leur argent avec prudence. Et ce, quel que soit l'âge ! En effet, une étude d'AXA Investment Managers (IM) vient récemment de mettre en évidence la faible propension au risque chez les épargnants dès 30 ans.
Des placements sans risquesSelon cette étude, la tendance au risque passe de 31% pour la tranche d'âge 22-30 ans à 21% pour les 30-40 ans. De 40 à 54 ans, elle devient encore plus faible avec un taux de seulement 17%.
Concrètement, quelles sont les observations ? 75% des Français privilégient leur placement actuel plutôt que risquer de perdre leur argent dans un nouveau placement.
Si 79% possèdent un livret d'épargne, l'immense majorité (94%) peut compter sur son compte courant. A peine plus d'un tiers des Français (36%) ont une assurance vie.
Quant à l'immobilier, quand il ne concerne pas la résidence principale, il constitue un investissement à la marge avec seulement 12%. Suit de très près la détention de titres (actions ou obligations) via un fonds (10%) ou par détention direct (9%).
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100 €
Pour une personne célibataire sans enfant avec 35 000€ de revenu imposable net annuel.
Une rémunération espérée disproportionnéeSi les Français se réfugient en masse dans les placements peu risqués, ils espèrent paradoxalement une rémunération élevée. Ainsi, 7 Français sur 10 comptent sur un taux annuel de minimum 5 %. 30% souhaitent même un gain supérieur à 10% par an, bien loin de la réalité.
Le portefeuille moyen est constitué en grande partie de liquidités (57%). Le reste se décline en investissement immobilier (18%), obligations (14%) et actions (11%).
Sur 10 ans, cela représente un taux rémunérateur annuel moyen de 3,23%. Pour franchir la barre des 5%, un effort considérable serait nécessaire puisqu'il faudrait multiplier par trois le poids des actions et se délaisser de la moitié des liquidités, autrement dit 35% d'actions et 25% de liquidités.
La peur de perdre de l'argent ne suffit pas à comprendre la situation. Le manque d'informations est également responsable. Chez les 16-39 ans, il s'agit de l'argument cité en troisième, devant le manque d'argent à placer et le faible retour sur investissement.
Le rôle du conseiller demeure crucialLe conseiller bancaire ou en gestion du patrimoine reste un interlocuteur privilégié pour 59% des épargnants. Les 16-24 ans restent eux aussi majoritairement attachés (54%) à cette fonction traditionnelle. Une part plus faible qui peut s'expliquer par le conseil des parents.
47% des 16-24 ans se tournent vers leurs parents pour faire des choix en matière d'épargne.
Pour le reste de la population, le taux tombe à 28%. Pour l'instant, internet n'est pas encore un concurrent sérieux. Seulement 25% des Français consultent les outils informatiques. |
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Vous ne saviez pas quoi offrir à vos enfants et vos petits-enfants à Noël ? Faites l’impasse sur les cadeaux traditionnels et choisissez l’ouverture d’un livret d’épargne.
C’est l’option parfaite pour les aider à préparer leur avenir. Le point sur les différentes solutions envisageables.
Un cadeau qui ne s’oublie pasLes cadeaux de noël classiques ont tendance à sombrer dans l’oubli ou perdent souvent de leur utilité avec le temps. Ce n’est pas le cas du placement financier. Après son ouverture, le livret peut être régulièrement alimenté à l’occasion des anniversaires, des noëls à venir ou pour récompenser les efforts scolaires/universitaires.
Le livret jeune est la meilleure option pour les 12 à 25 ans, avec un taux de bonification qui varie de 1% à 2.50%.
Plafonné à 1 600€, il peut être lié à une carte de retrait qui s’utilise sur accord parental, dans le respect des limites que vous fixez.
Tout retrait est soumis à votre accord si votre enfant a moins de 16 ans. Il s’agit d’une solution judicieuse pour initier les jeunes à la gestion financière, en prévision de leur avenir. Le livret A demeure une option avantageuse. La rémunération se stabilise à 0.75% depuis 2015.
Néanmoins, c’est un placement défiscalisé. Autrement dit, il n’a pas d’impact sur vos impôts.
Le PEL, c’est aussi pour les jeunes !
Le Plan d’Epargne Logement ou PEL est à envisager pour aider votre enfant à prévoir un investissement immobilier dans une décennie. Le plafond fixé à 61 200€ dépasse largement celui du livret A.
Il faut néanmoins savoir que les PEL ouverts à compter du 1er janvier 2018 sont fiscalisés. Cette disposition ramène le rendement brut à 0.70% après déduction des impôts.
Vous êtes libre d’ouvrir un PEL pour chacun de vos enfants. Notez cependant que le versement initial minimum est de 225€.
Par la suite, le versement annuel est d’au moins 540€, soit 45€ pour un dépôt mensuel. Cette condition s’applique durant 4 ans. L’avantage c’est que le PEL offre accès à des offres de prêt attractives et même à une prime d’Etat.
L’assurance-vie est une autre alternative intéressante, la rémunération moyenne étant de 1.8%.
Le rôle des parentsC’est à 16 ans que les jeunes peuvent jouir de leur autonomie financière. Avant cet âge, tout initiative est soumise à l’approbation des parents ou du représentant légal.
L’ouverture d’un livret conditionnel est possible. Il s’agit de fixer une date ou un événement à compter duquel le titulaire peut toucher l’argent. Cette option est avantageuse en cas de désaccord entre les parents.
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Un Livret A est détenu par au moins 7 foyers sur 10. Il s’agit donc du produit d’épargne le plus plébiscité, du moins d’un point de vue global. Les préférences varient en effet selon le profil des épargnants.
Livret Jeune et PEL, les chouchous des moins de 30 ans
Selon l’Insee, 31% des épargnants de moins de 30 ans détiennent un Livret Jeune. En parallèle, 76% ont opté pour le Livret A et beaucoup plus rarement un autre livret. Le Plan Epargne Logement séduit un foyer sur 3, ce qui représente le taux d’intérêt le plus élevé comparé aux autres tranches d’âge.
Seulement 24% des ménages de moins de 30 ans sont enclins à souscrire une assurance-vie, 9% se tournent vers les valeurs immobilières et 7% optent pour l’épargne retraite.
Assurance-vie et LEP : favoris des retraitésSans surprise, les 60-70 ans se tournent davantage vers les produits d’épargne retraite. L’assurance-vie est ainsi adoptée par 42% des seniors, voire 46% en ce qui concerne les plus de 70 ans. 41% optent pour le LDDS et 25% des ménages de plus de 70 ans détiennent un LEP.
A contrario, les valeurs immobilières n’attirent que 17% des retraités.
Des placements diversifiés pour les cadresDans 97% des foyers dont la personne de référence occupe la fonction de cadre, il y a au minimum un produit financier différent du compte courant. C’est la catégorie socio-professionnelle la plus active en matière de placements. Le classique Livret A est combiné à :
Les professions libérales ont des préférences assez semblables puisque 53% contractent une assurance-vie, 48% optent pour les PEL, 39% souscrivent à un produit d’épargne retraite et 15% se laissent tenter par les livrets fiscalisés.
Et les agriculteurs ?
78% des agriculteurs ont un Livret A, 65% ont placé dans l’épargne logement, 58% ont une assurance-vie et 45% détiennent un LDDS. S’y ajoutent les valeurs immobilières détenues par 31% de ces agriculteurs et l’épargne retraite adoptée par 29% d’entre eux. Les LEP sont détenus par 30% des actifs et 47% des retraités.
Le Livret A, option favorite des ouvriers non qualifiésEnviron 19% des ménages de cette catégorie n’ont qu’un compte courant dans leur portefeuille de produits financiers. Néanmoins, 67% de ces foyers détiennent un Livret A.
Les autres placements sont moins prisés :
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Si le livret A demeure le placement financier le plus utilisé en France, depuis 2015, la proportion des Français en détenant un est en baisse d'après l'Insee. La diminution est particulièrement visible chez les ménages les plus jeunes.
Un taux de possession de livrets A en baisse
En 2018, un peu plus de 83% des ménages possèdent au moins un livret d'épargne. En 2015, le taux avait atteint un pourcentage record : près de 86% ! Il ne cesse de baisser depuis.
Parmi les livrets défiscalisés, le livret A est cependant toujours le plus représenté, et de loin. L'assurance-vie ne concerne ainsi que 39% des foyers français et l'épargne logement environ un tiers.
Néanmoins, si en 2018, environ 73% des foyers ont un livret A, ils étaient près de 76% trois ans plus tôt. Comment expliquer cette tendance à la baisse ?
Un taux d'intérêt de moins en moins attractif
Il faut d'abord aller voir du côté du taux rémunérateur du livret A, peu attractif. Le taux d'intérêt était de 2,25% en février 2013. En 2015, il a chuté à 0,75%.
Il devrait rester inchangé jusqu'en 2020. A cause d'une une inflation grandissante, le taux d'intérêt réel est même négatif.
Un environnement juridique et économique peu favorable pour les livrets A
Mais il existe d'autres facteurs qui visent à expliquer cet environnement défavorable à l'ouverture de livrets A.
En premier lieu, la multiplication des moyens de contrôle depuis 2013 dont le but est de limiter la détention de plusieurs livrets A. En parallèle, en 2016, la loi concernant les comptes bancaires inactifs, dite loi Eckert, est entrée en vigueur.
À la suite de cette introduction, un transfert de 4,63 millions de livrets A à l'abandon a été enregistré par la Caisse des dépôts.
Pour aller encore plus loin dans l'explication, il ne s'agit pas uniquement d'un phénomène conjoncturel ou purement législatif.
Dans ses études, l'Insee pointe du doigt un manque d'intérêt de plus en plus prononcé pour le livret A de la part des ménages les plus jeunes qui se tournent plus volontiers vers des placements alternatifs qui rapportent plus.
A titre d'illustration, environ 78% des ménages dont la personne principale est âgée de moins de 40 ans détenaient un livret A en 2018. Ils étaient 82,1% en 2015.
Si l'ouverture d'un livret A semblait encore presque naturelle il y a quelques années, aujourd'hui, l'environnement social, financier et économique fait que c'est loin d'être encore le cas.
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Après avoir connu un véritable succès auprès des ménages sur les périodes 2014, 2015 et 2016, le PEL est devenu un produit de moins en moins prisé.
A côté de ses intérêts ayant fait l'objet d'une fiscalisation à partir du premier euro, le taux du plan épargne logement est redescendu à 1%. Plusieurs éléments ont donc conduit à cette perte de la cote de popularité de ce support d'épargne auprès des consommateurs.
Découvrez la situation actuelle de ce produit d'épargne à travers les chiffres clés révélés par le rapport 2017 de l’Observatoire de l’épargne réglementée de la Banque de France.
Les chiffres à connaître sur le plan épargne logement 2017
Ce produit d'épargne phare mentionné en introduction connaît des fortunes diverses au cours de l'année 2017.
Son encours total a atteint 270 milliards d'euros à la fin 2017. Celui-ci est maintenu de 4,1% en hausse sur un an, même si cette croissance est en dessous des performances enregistrées sur les 5 dernières années avec un taux de 7% sur un an.
Le plan épargne logement représentait fin 2017 près de 5% du patrimoine financier hors immobilier des ménages en France. A cette période, seuls les dépôts à vue et l’ensemble Livret A / LDDS faisaient mieux.
Fin 2017, le nombre total de PEL ouverts qui s'élève à 15,4 millions est en baisse de 3,5% sur une année. Ce taux équivaut à plus de 550 000 fermetures nettes réalisées sur ladite période.
Avec un volume de 330 000 fermetures déjà atteint au premier trimestre 2018, on peut dire que cette tendance baissière se poursuit et même s'accélère.
L'essentiel des encours sur la période allant de 2003 à janvier 2015
Cette période concentre environ 67% de l'encours pour ce produit en perte de vitesse auprès du public français.
Avec une génération dont la rémunération est fixée à 2,50% et représentant 64% des PEL ouverts, il ne peut s'agit que du contingent le plus important pour le plan épargne logement.
Pour preuve, les trois générations suivant ladite période ne pèsent que 13% des encours pour ce produit d'épargne.
Les autres informations indispensables sur le PEL
L'encours moyen des PEL ouverts avant 2000 s'élève à 43 000 euros. Le taux moyen du stock de PEL existants est quant à lui de 2, 72%, ce qui est largement supérieur à celui des nouveaux PEL ramené à 1%.
Dans la région Île-de-France qui connaît les PEL les mieux garnis, l'encours moyen se situe autour des 19 100 euros. Il est nettement supérieur à celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est de 18 000 euros.
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Lorsqu'un Plan d'Epargne Logement (PEL) est clôturé, il ouvre des droits pour un prêt immobilier. Saviez-vous également que vous pouviez bénéficier d'une prime d'Etat en plus ? Voici tout ce qu'il faut savoir à ce sujet.
Quel type de prêt puis-je obtenir ?
A compter de la date de clôture d'un PEL souscrit 4 à 10 ans plus tôt, vous avez un an pour demander un prêt. Les demandes sont limitées à la construction ou l'achat d'une résidence principale et aux travaux (extension, réparation, amélioration, économie d'énergie).
Une assurance peut vous être demandée tout comme une hypothèque ou une caution. Sachez que rien ne vous oblige à souscrire ce prêt dans l'établissement bancaire où vous aviez votre PEL si vous voyez des conditions plus intéressantes ailleurs.
Quelles sont les caractéristiques de ce prêt ?
Tout dépend de l'argent présent sur votre plan épargne logement : une plus grosse épargne fera augmenter le montant auquel vous êtes éligible sans jamais dépasser 92.000 €. Quant à la durée, elle s'étale de deux à quinze ans.
Le taux d'intérêt est le résultat d'un calcul qui ajoute des frais de gestion à la moyenne pondérée des taux d'intérêt de la phase d'épargne.
Tous les PEL donnent-ils droit à une prime ?
Non. Pour bénéficier de la prime d'Etat, il faut que le PEL ait été souscrit avant 2018. Le montant du prêt demandé doit être au minimum de 5.000 €. La prime est plafonnée à 1.525 € pour l'achat ou la construction d'un logement et 1.000 € dans les autres cas.
Une majoration de 10% s'applique par personne à charge sans pouvoir dépasser un cumul de 10% du total de la prime (100 ou 153 € selon le cas). Pour les PEL plus anciens, qui datent d'avant le 28 février 2011, il existe un plafond de 1.525 € avec une majoration de 150 € par personne.
Comment la prime est-elle calculée ?
Elle représente :
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Comme en 2017, la collecte nette du livret A n'a pas connu une hausse au mois de septembre 2018. Celle-ci a été négative pour la première fois de l'année depuis janvier.
Cette situation contraste cependant avec l’encours de ce support d'épargne réglementée qui connaît pour sa part une certaine embellie par rapport à l'année dernière.
Une décollecte de 410 millions d'euros pour le livret A
Pour son premier résultat négatif de l'année, le livret A a franchi la barre de 410 millions d'euros de décollette à la fin du mois de septembre 2018. Ce produit n'est pas le seul à avoir connu une telle situation.
Le livret LDDS a lui aussi enregistré une contre-performance qui s'élève à 410 millions d'euros.
Ensemble, les deux supports d'épargne réglementée enregistrent une décollecte de 820 millions d'euros au cours de cette période de l'année.
Le montant total de 10,93 milliards d'euros a été collecté pour le livret A depuis le mois de janvier 2018 contre 12,05 milliards d'euros au même moment en 2017.
La thèse d'une tendance saisonnière privilégiée
Parce qu'elle n'est pas inhabituelle, la situation qu'a connu le livret A pendant le mois de septembre peut être qualifiée de saisonnière. Il s'agit en effet d'une tendance circonstancielle plutôt que de parler d'une faiblesse de ce produit d'épargne très populaire auprès des Français.
Les raisons de cette collecte négative observée à cette période de l'année sont multiples.
On peut citer notamment les échéances fiscales ainsi que les dépenses de la rentrée auxquelles font généralement face les ménages au cours de ce mois.
Le bilan en septembre 2017 de la collecte de ce support d'épargne réglementée était de -120 millions d'euros et -460 millions pour le LDDS au même moment.
Un encours en nette augmentation par rapport 2017
A l'inverse de la collecte qui a été négative pour le mois de septembre 2018, l'encours du livret A est quant à lui en hausse.
Les dernières statistiques de la Caisse des Dépôts révèlent que la somme de 282,6 milliards d'euros a été atteinte à fin septembre 2018 pour le livret A.
Ce montant était de 271,6 milliards pour ce support d'épargne réglementée à la même période en 2017.
Il convient de souligner que cette augmentation de l'encours concerne également le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Celui-ci a atteint les 106,1 milliards d'euros pour un total de 388,7 milliards d'euros en septembre 2018 contre 374,9 milliards pour les deux supports en 2017.
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Lorsque vous demandez un prêt immobilier, votre banque vous demande à combien s’élève votre apport personnel. Bien qu’il n’y ait pas de règles officielles à ce sujet, le montant requis est d’environ 10% du coût total de l’opération.
Mais alors, quel produit d’épargne faut-il débloquer pour couvrir l’apport requis ?
Quelles épargnes sont disponibles ?
D’une part, il y a les placements flexibles comme le livret A. Avec ces produits, il est généralement possible de retirer de l’argent lorsque vous le souhaitez. Il y a le choix entre un retrait partiel ou en totalité de l’épargne.
D’autre part, il y a les comptes épargne automatiquement clôturés en cas de retrait. On peut citer le plan d’épargne en actions ou PEA, ainsi que le plan épargne logement ou PEL. Il faut généralement plusieurs années avant que le compte puisse être débloqué.
Cependant, il y a la possibilité de retirer votre épargne de manière anticipée, ce qui peut vous faire perdre de nombreux avantages.
A ces options s’ajoute le plan d’épargne salariale qui prend la forme d’un PEE ou d’un Perco. Si vous prévoyez d'acheter une résidence principale, il est aisé de débloquer ces produits par anticipation.
Vous avez une épargne bloquée ? Ce type de produit n’est déblocable par anticipation que pour des situations extrêmes. L’achat immobilier n’est pas considéré comme tel. Il faudra donc patienter jusqu’à la retraite pour pouvoir en disposer.
Mobiliser l’épargne adéquate
Le financement d’un projet immobilier nécessite une préparation minutieuse. Il ne faut donc pas débloquer une épargne au hasard. A l’évidence, le livret A est une excellente option à cause de sa flexibilité.
Concernant le plan épargne logement, il est important d’évaluer la rémunération effective qui dépend de la durée de détention.
Vous avez plusieurs produits d’épargne ? Dans ce cas, le choix vous appartient. Pensez à solliciter les conseils avisés de votre banquier pour prendre la bonne décision. En effet, il ne s’agit pas seulement de financer un projet immobilier.
Il est tout aussi important de conserver une partie de votre épargne.
Cette précaution vous permet à la fois de planifier d’autres projets et de disposer de ressources financières en cas de dépenses imprévues.
L’idéal serait de garder l’équivalent de 3 à 6 mois de salaire afin de pallier ces situations difficiles. C’est pour cela qu’il est plus avantageux de se servir d’un livret d’épargne pour financer l’apport personnel.
Même si vous retirez une partie de la somme placée, le compte reste valide et vous pouvez continuer à l’alimenter.
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La France est un pays d'épargnants. En effet, champions d'Europe en la matière, ce sont plus de 94 % de ménages et 87 % d'individus qui déclarent détenir des économies.
Ces dernières sont conservées sur les assurances-vie, les plus populaires, ou encore sur le non moins réputé livret A, l'un des systèmes d'épargne les plus usités et les plus courants de part et d'autre de l'hexagone.
Pourquoi les Français sont-ils tant à épargner et quelles sont les réalités qui se cachent derrière ces habitudes très peu remises en question ?
L'épargne : préparer l'avenir
La raison principale pour laquelle nous épargnons concerne la possibilité d'avoir toujours à disposition de l'argent pour les imprévus.
En effet : impôts au montant mal anticipé, frais liés à son véhicule ou à un arrêt maladie... autant de cas de figure, pas si rares que ça, pour lesquels il est toujours bon d'avoir quelques centaines d'euros à disposition.
L'autre objectif est de préparer ses vieux jours en se constituant progressivement un patrimoine tout au long de sa vie. Les assurances-vie sont très plébiscitées lorsqu'il s'agit d'anticiper sa retraite.
Ce système de placement permet de bénéficier d'intérêts encore aujourd'hui particulièrement intéressants sur le long terme.
Mais le livret A est également très populaire car il permet d'avoir son argent toujours sous le coude, à la différence de l'assurance-vie qui exige des modalités un peu plus complexes. Dans les faits, toutefois, il ne s'agit pas d'un livret si avantageux que ça lorsque l'on se penche sur les gains qu'il permet, et ce, même sur le long terme.
Les inconvénients du livret A
Plus le temps passe, et moins le taux du livret A devient intéressant.
En effet, aujourd'hui, la rémunération nette du fameux livret s'élève à seulement 0,75 %, et rien n'indique que ce taux particulièrement faible s'accroisse à nouveau dans les années qui viennent.
Mais la perte d'argent potentielle qui existe à travers l'utilisation de ce livret réside avant tout dans le fait que cette rémunération ne suit en rien le cours de l'inflation.
Au contraire : l'inflation augmente continuellement tandis que le taux livret A ne fait que descendre sans perspective positive à entrevoir sur le court ou moyen terme.
Ainsi, lorsqu'il s'agit de placer de l'argent dans de telles conditions, il pourrait être bienvenu de faire ses calculs en anticipant sur les éventuelles augmentations du coût de la vie.
Face aux inconvénients du taux du livret A, l'assurance-vie basique, à savoir celle qui n'implique aucune prise de risque, offre un système de placement un peu plus avantageux et, qui plus est, non plafonné.
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Un compte épargne-temps (CET) est un système d’épargne de congé rémunéré, qui permet d’accumuler des jours de congé ou de les convertir en euros. 2018 est l’année idéale pour monétiser votre CET.
Un compte épargne temps permet d’épargner des jours de congé. Mais il offre aussi l’opportunité de monétiser les jours de congé accumulés. En temps normal, l’argent touché est taxé sur les mêmes bases que le salaire.
Mais en 2018, grâce au prélèvement à la source et à l’année fiscale blanche, il est possible de toucher jusqu’à 10 jours de rémunération, exonérés d’impôts. Seules les cotisations sociales sont dues.
Quand le compte épargne temps bénéficie de l’année blancheEn effet, grâce au passage au prélèvement à la source, 2018 est une année blanche. C’est-à-dire que les différents revenus engrangés en 2018 sont exonérés, à l’exception des revenus extraordinaires ou situés hors du champ du prélèvement à la source, afin d’éviter une double imposition.
Parmi les rétributions affranchies de l’impôt, on pourra compter la monétisation jusqu’à 10 jours stockés sur un CET.
Par contre, si vous n’avez pas encore un stock de jours de congé, il ne sera pas possible de se faire indemniser afin de profiter de cet avantage fiscal. En effet, un jour de congé non employé ne peut être monétisé que l’année suivante.
La monétisation par anticipation n’est pas une disposition très courante. Enfin, les employés qui ne disposent pas de CET ne pourront sans doute pas bénéficier de cette faveur fiscale sur les jours de RTT, par exemple.
Comment bénéficier de cette disposition ?
Avant toute chose, il faut que l’entreprise ait mis en place un compte épargne temps. En effet, un CET n’est pas obligatoire. Par contre, celui-ci est soumis à un accord collectif. Les règles de ce document doivent aussi spécifier qu’il est autorisé de monétiser 10 jours de congé.
Dans certaines firmes, le nombre de jours monétisables est plafonné à un niveau inférieur. Certains jours ne sont pas monétisables. Dans tous les cas, le salarié utilise ce système selon ses propres choix.
Il ne peut être soumis à aucune obligation.
L’employé peut, à sa convenance, affecter sur son CET les droits issus :
N’oubliez pas que le CET est une épargne utile en cas de coup dur, lorsque vous avez besoin de liquidités mais aussi pour vous faire indemniser en cas d’une longue période d’absence, d’une formation ou d’un départ anticipé à la retraite.
Il convient de conserver un filet de sécurité malgré l’avantage fiscal de l’année blanche 2018.
Un point sur le CET
Le compte épargne temps a été mis en place par la loi Aubry sur les 35 heures. Il permet à l’employé d’épargner des jours de congé : RTT (réduction du temps de travail), ses primes, son treizième mois et jusqu'à sa cinquième semaine de congés payés et de les employer comme il le souhaite.
Le salarié valorise sa cagnotte à tout moment et au plus tard lorsqu'il quitte l'entreprise. Il permet donc de récupérer des congés que l’on ne peut pas prendre plus tôt, un système avantageux, principalement utilisé pour aménager les fins de carrière.
Bien évidemment, ce dispositif a des modalités fiscales spécifiques par la voie d’un différé d'imposition. L’argent ou les jours affectés sur le CET ne sont pas taxés immédiatement. Ils supporteront l'impôt seulement lorsqu'ils sont récupérés.
Que faire avec le capital récupéré ?
Pour cela, tout dépend de vos besoins mais aussi de vos objectifs.
Si vous souhaitez réaliser un placement ou bien un investissement qui puisse vous rapporter des intérêts non négligeables tout en minimisant les risques, plusieurs possibilités s’offrent à vous.
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Saviez-vous que le gel du taux du livret A implique une épargne en chute libre depuis le début de l’année 2018 ? Face à l’inflation qui s’emballe, le taux reste bloqué à 0,75%, son plus bas niveau historique.
Jusqu’en février 2020, le gouvernement a gelé le taux du livret A à 0,75%. Or, selon la formule de calcul de revalorisation habituellement appliquée, il devrait aujourd’hui largement dépasser ce chiffre.
Pourquoi ? Parce que la rentabilité de ce placement doit en théorie être supérieure au niveau moyen de l’inflation des 6 derniers mois, soit 1,72% entre janvier et juillet 2018.
Notez que l’inflation s’élève même à 2,3% sur les 12 derniers mois. Selon Philippe Crevel, du Cercle de l’épargne cité par Capital : "Si la formule avait été appliquée, la rémunération du Livret A aurait été relevée à 1% au 1er février, puis à 1,75% au 1er août”.
Ce que coûte le gel du taux du livret AAujourd’hui, avec le taux gelé à 0,75%, un épargnant qui atteint le plafond du livret A, soit 22.950 euros, touche 172 euros d’intérêts.
Avec les taux à 1 puis 1,75% il pourrait recevoir 296 euros, ce qui représente quand même un manque à gagner de 124 euros ! Une perte qui risque de s’étendre dans les mois à venir, avec le gel prévu jusqu’en 2020 alors que les prix devraient continuer à progresser.
La mauvaise nouvelle est que le gouvernement a prévu de revoir la formule de revalorisation du taux du livret A avant cette date. En défaveur de l’épargnant !
Même s’ils perdent de l’argent, les Français continuent de plébisciter le livret A.
En effet, les collectes sur ce placement ont atteint 880 millions d'euros en juillet 2018. Bien plus qu’en mai (660 millions) et juin (280 millions) !
Selon la Caisse des Dépôts, l’encours total est désormais de 281,7 milliards d’euros. À titre de comparaison, l'assurance-vie présente un encours 6 fois plus élevé avec 1701 milliards d'euros. Il n’empêche, les Français restent attachés au livret A, un placement sans risque et toujours disponible.
En effet, il n’existe pas beaucoup d’investissement qui laisse la possibilité de disposer de son argent à tout moment et ce, sans devoir se justifier.
Pour espérer une rentabilité supérieure, il faut être prêt à prendre des risques, ce que beaucoup se refusent à faire avec leur épargne ! |
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Il n’est jamais trop tôt pour investir et se constituer un patrimoine. Préparez l’avenir avec les meilleurs placements à réaliser avant 30 ans. Voici notre liste des produits sûrs et durables adaptés aux jeunes.
Avant d’avoir 30 ans, on ne pense pas forcément à se constituer un complément pour la retraite. Il n’empêche, certains placements semblent judicieux pour préparer les différentes étapes de la vie, comme l’arrivée d’un bébé ou l’achat d’un premier bien immobilier.
1. Le livret A ou LDDSi le livret A ou le LDD rapportent peu, ils ont l’avantage d’offrir une épargne de précaution. On parle plus d’un investissement de sécurité qu’un placement performant.
Très flexibles, ces deux produits peuvent être nourris quand bon vous semble et l’argent accumulé reste disponible à tout moment. Parfait pour faire face aux aléas, comme un déménagement imprévu ou l’envie d’un voyage autour du monde, par exemple.
Parmi les grands avantages de ces deux livrets, citons :
Le livret A peut être ouvert dès la naissance et à n’importe quel âge. Il est soumis à un plafond de dépôts de 22 950€. Pour ouvrir un livret développement durable en revanche, il est nécessaire d’avoir 18 ans. Son plafond quant à lui est de 12.000€.
2. L’assurance-vieLe système des retraites est particulièrement imprévisible. Si l’échéance semble lointaine,l’assurance-vie offre toutefois des perspectives réjouissantes pour préparer la vie après sa carrière professionnelle. À terme, ce placement offre en effet de jolis compléments de revenus.
De plus, il est accessible à tous les portefeuilles. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas un placement réservé aux personnes aisées. Quelques centaines d’euros suffisent.
L’assurance-vie offre un rendement qui diffère d’un contrat à l’autre. Il tourne en moyenne autour de 1,5%. Notez que la rémunération dépend surtout du risque que vous êtes prêt à accepter. Les placements les plus sûrs étant les moins performants.
La vocation de l’assurance-vie est de mobiliser votre épargne pendant un minimum de 8 ans. Même si les intérêts sont disponibles tout de suite, ils sont totalement exonérés d’impôts 8 ans après l’ouverture du contrat.
3. Le PELVous prévoyez de réaliser l’achat d’un bien immobilier dans les années à venir. Mais où placer votre épargne en attendant ? Et pourquoi pas dans un Plan Epargne Logement ? Ce produit est ouvert sans distinction aux personnes mineures comme majeures. Il demande de bloquer votre investissement pendant 4 ans minimum.
Il permet de réaliser des versements pendant 10 ans et génère des intérêts jusqu’à 5 ans après les derniers versements.
Malgré un rendement à la baisse (taux annuel de 1%), le PEL conserve certains atouts :
4. Un investissement locatifAcheter un bien immobilier pour le mettre en location, un rêve inaccessible aux jeunes épargnants ? Au contraire ! Avec les taux d’intérêts particulièrement avantageux de ces dernières années, l’investissement immobilier se démocratise.
Si vous prouvez à la banque des revenus réguliers, vous avez toutes vos chances de pouvoir concrétiser vos envies.
Surtout que vous ne devez pas nécessairement acheter grand pour assurer la rentabilité de votre investissement. Les places de parking et garages sont très demandés à la location. Ils ne nécessitent que peu d’entretien et de frais connexes. La vacance locative est quasi nulle car la demande pour ce type de service ne faiblit jamais.
Mais le plus intéressant est que, malgré un investissement limité, ils offrent des perspectives de rendement inégalées, de 6 à 12% !
Dans tous les cas, gardez en tête que la meilleure stratégie pour votre patrimoine est de diversifier vos placements. Pas besoin donc de vider votre livret pour acheter un maximum de places de parking. Conservez toujours une épargne de sécurité pour faire face aux coups durs ou événements inattendus.
Combinez avec des placements plus ou moins sûrs, plus ou moins rentables…
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Quels placements devriez-vous privilégier avant 50 ans ? En préparation de votre retraite ou dans l’optique de transmettre votre patrimoine, retrouvez les meilleurs investissements pour votre épargne.
Entre 40 et 60 ans, vous vivez la période la plus lucrative de votre vie. La période est idéale pour faire fructifier vos revenus !
Investir en bourse, épargner grâce à un plan de retraite, constituer un patrimoine immobilier…, il n’existe pas de formule magique. La clé consiste à diversifier votre épargne et opter pour les bons produits, au bon moment. Nos conseils sur les meilleurs placements à faire avant 50 ans.
1. L’assurance-vie
C’est LE produit phare de quiconque souhaite préparer sa retraite car il permet de compenser la perte de revenus. Il présente de nombreux atouts.
D’une part, sa rémunération est proportionnelle au risque. Plus l’argent est investi sur des placements à risque, plus le rendement est élevé.
Comme l’épargnant français est plutôt frileux, on estime son taux de rémunération moyen à 1,50%, un chiffre bien plus performant que d’autres produits d’épargne.
Les fonds restent disponibles mais le principe de l’assurance-vie est de les bloquer jusqu’à l’âge de la retraite. Vous percevez alors une rente mensuelle en récupérant votre capital investi et ses fruits, le tout en bénéficiant d’une fiscalité allégée.
En effet, les intérêts réalisés après 8 ans sont soumis à un régime fiscal spécial et avantageux.
2. Le plan épargne d’entrepriseCertaines sociétés proposent à leurs salariés des plans épargne entreprise sous la forme de PEE. Ce produit permet de créer un portefeuille de placements divers : actions, SICAV ou fonds commun de placement d’entreprise. Il nécessite de bloquer l’argent investi pendant au moins 5 ans.
Il existe également le PERCO, le plan d’épargne pour la retraite collectif. Ce système permet d’épargner directement pour la retraite mais l’argent reste bloqué jusqu’au jour du départ à la retraite.
Cependant, ce plan vous permet de bénéficier d’un intéressement. Votre employeur décide alors de verser avec vous sur le plan, sous la forme d’un abondement qui est exonéré d’impôt.
3. Le plan épargne retraite populaireVoici un autre plan d’épargne qui garantit un revenu supplémentaire après le départ à la retraite.
Le PERP est souscrit volontairement et individuellement, auprès d’une banque, d’une mutuelle ou d’un assureur. Libres, les versements sont aussi déduits de vos revenus imposables.
Lors du départ à la retraite, la rente viagère que vous percevez est soumise à l’impôt sur le revenu, mais après un abattement de 10%.
Ce système existe aussi pour les travailleurs indépendants. C’est le contrat épargne Madelin. Non seulement il permet d’épargner pour la retraite selon un système proche du PERP, mais il permet de bénéficier d’autres garanties : mutuelle santé, chômage et contrat de prévoyance.
Les cotisations sont elles aussi déductibles du revenu imposable.
4. Le plan épargne en actionDe même, un investissement en bourse est un excellent moyen de renouveler votre patrimoine avant 50 ans. Il existe même un plan d’épargne adapté à ce type d’investissement financier. Vous pouvez ouvrir un PEA auprès de n’importe quel établissement bancaire.
Ce produit permet d’investir dans des actions et obligations, selon un dispositif parfaitement adapté pour préparer sa retraite.
Comme d’autres plans épargnes, le PEA ne demande aucun montant minimum à l’ouverture. Les versements sont libres et les fonds restent disponibles, imposés à hauteur de 19 ou 22,5% dans les 5 ans qui suivent l’ouverture du plan.
5. Un investissement immobilierVous pensez que la pierre est le meilleur placement à réaliser ? Osez l’investissement locatif, un excellent moyen de se constituer un patrimoine et d’assurer des revenus complémentaires sous forme de rentes mensuelles.
Enfin, avec le dispositif Pinel, vous bénéficiez même d’un effet de défiscalisation qui peut atteindre jusqu’à 21% si votre bien est mis en location pendant une durée de 12 ans.
D’autres mécanismes de réduction de l’impôt sont mis en place pour stimuler le marché immobilier, comme la loi Malraux (rénovation de logements anciens) ou la loi Censi-Bouvard (résidences services).
Enfin, l’intérêt d’un investissement immobilier réside dans le fait de laisser la possibilité de revendre le bien, avec des perspectives de plus-values intéressantes ou de le transmettre à ses proches.
On le comprend, il n’existe pas un placement miracle dans lequel investir avant 50 ans. Tout dépend de vos objectifs, de vos moyens, de vos perspectives.
De même, on ne le répétera jamais assez, une stratégie patrimoniale efficace est la stratégie la plus diversifiée possible qui maximise les opportunités de rendement.
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Le PEL ne séduit plus les français. Après un âge d’or où les taux de rémunération étaient de 2,50 %, il y a quelques années, le plan épargne logement subit les sévices d’une fiscalité devenue moins favorable.
La collecte du PEL en chuteDepuis deux ans déjà la collecte du produit d’épargne est en perpétuelle baisse.
Mais depuis janvier dernier, cette baisse s’est transformée en une chute vertigineuse pour être aujourd’hui divisée par 5 en l’espace d’un an et divisée par 13 en comparaison avec la période janvier/avril 2016.
Seuls 573 milliards d’euros ont été collectés sur la période allant de janvier à avril 2018.
Pourquoi le PEL séduit moins ?1 : Soumission à l’impôt sur le revenu dès la première année : Depuis le 1er janvier 2018, souscrire à un PEL ou un CEL implique une soumission à l’impôt sur le revenu au PFU (Prélèvement forfaitaire unique) de 30%, la fameuse «Flat Tax».
2 : Un taux qui n’a jamais été aussi bas : Jamais le taux du Plan Epargne Logement n’aura été aussi bas depuis sa création.
Avec un taux à 2,50% (hors prime) en 2014, puis 2% en février 2015, 1,50% en février 2016 pour finir depuis août 2016 avec un taux de 1%, le PEL n’a jamais connu un taux aussi bas depuis sa création.
3 : Disparition de la prime d’état : historiquement, cette prime était appliquée dans le contexte d’un achat immobilier ou bien lors de travaux. Seules les souscriptions réalisées avant la fin de l’année 2017 ne sont pas concernées.
4 : La loi sur la mobilité bancaire (loi Macron) : Depuis le 6 février 2017, la banque à laquelle vous avez souscrite un nouveau compte se charge à votre place des formalités. Même si d’apparence cette loi semble faciliter les transferts, il n’en est pas moins que ces derniers ne concernent que les paiements sur des comptes de paiement ou de dépôt.
En outre, même si le PEL est exclu, son transfert, lui, engage des frais étant donné que vous quittez une banque pour une autre.
5 : L’application de frais de transfert : Les frais de transfert pour un PEL/CEL ont augmenté pour atteindre sur 2017/2018 une moyenne de 8 %. |
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55 millions de français en possèdent un (quasiment 1 par français) et pourtant, il n’est pas certain que le livret A soit un placement si rentable qu’il n’y paraît.
En réalisant une comparaison entre les taux appliqués au fil des années et l’inflation, il se trouve que le livret A n’a été rentable que la moitié du temps. Rares sont donc les années où l’inflation a été inférieure au taux.
Explication :
En prenant pour exemple les conditions appliquées en 1981, il s’avère que malgré un taux record à 8,5%, le livret A a lui baissé de 5% . La raison de ce phénomène ? Une inflation qui, cette année-là, a été supérieure à 13%.
Le Livret A en 2017L’année 2017 aurait pu, à peu de choses, être avantageuse pour les épargnants car le taux était presque identique à l’inflation (0,75% contre 1% d’inflation).
Malheureusement, même si la perte fut moindre qu’en 1981, celle-ci-reste toutefois négative (0,25%).
Un placement populaire mais parfois oublié
Voici les chiffres de 2017 communiqués par l’Observatoire de l’épargne réglementée sur les livrets oubliés par leur propriétaire :
Il est à savoir qu’un livret est transféré directement à la Caisse des Dépôts si aucune opération de retrait ou de dépôt n’a été réalisé durant 10 ans et si le titulaire du compte ne s’est pas manifesté.
Notre conseil :
Si vous souhaitez réaliser un placement financier plus avantageux et qui puisse faire fructifier votre capital, différentes solutions alternatives au Livret A s’offrent à vous : que ce soit un investissement immobilier, l’acquisition d’actions en bourse, la souscription à un plan épargne logement ou encore un placement pour votre retraite, il existe de multiples possibilités pour placer votre argent selon vos capacités et vos ambitions financières.
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Le PEL ou Plan Épargne Logement semble séduire de moins en moins de français. Après des années d’idylle avec l’épargnant français, sa nouvelle fiscalité et les taux à la baisse refroidissent les hardiesses.
Cette année, les collectes mensuelles du PEL ne dépassent plus guère le milliard d’euros. Depuis 2016, ce produit d’épargne affiche un déclin inéluctable. Les flux entrants rassemblent seulement 573 milliards d’euros sur quatre mois. Rendement au plus bas et fiscalité franchement peu engageante expliquent logiquement le désintérêt des épargnants pour cet ancien produit phare.
La collecte du PEL divisée par 5Avant 2016, le PEL avait la côte. Depuis 2017, ce plan épargne a vraiment perdu du terrain. En un an, la collecte a été divisée par 5. En deux ans, elle est 13 fois moins importante ! Il suffit pour comprendre ce mouvement de comparer les tendances avec celles du Livret A. En 2016, les deux produits d’épargne cumulaient chacun à peu près des sommes équivalentes, soit près de 260 milliards d’euros.
Aujourd’hui, le livret A affiche un encours de 10 milliards supérieurs à son concurrent. Depuis le début de l’année, le livret préféré des Français a collecté pas moins de 8,2 milliards d’euros.
Pourquoi le PEL ne séduit plus ?De nombreuses explications peuvent expliquer la désaffection des Français pour le PEL. Jusqu’en 2015, son taux d’intérêt rapportait 2,5% bruts. C’était alors un produit de placement, qui séduisait de nombreux épargnants, désireux d’investir dans la pierre. Depuis, le rendement n’a cessé de diminuer et aujourd’hui, il en rapporte pas plus de 1%.
De plus, le PEL a également été touché par des modifications quant à sa fiscalité. Jusqu’à présent, le Plan Epargne Logement devait supporter uniquement les prélèvements sociaux. Depuis le 1er janvier 2018, les nouveaux plans ouverts sont soumis, dès la première année, à l’impôt forfaitaire unique de 30%. Si on reprend notre comparaison, depuis le 1er janvier 2018, un PEL rapporte seulement 0,7% net, contre 0,75% pour le Livret A.
À l’heure actuelle, il n’est donc plus pertinent d’ouvrir un Plan Epargne Logement pour y transférer ses économies et constituer une "épargne de précaution".
Et pour obtenir un prêt attractif ?N’oublions pas en effet que la vocation prioritaire du PEL est de permettre l’accès à un prêt immobilier à des taux de crédits attrayants (2,2%). Il offre la possibilité de contracter un prêt à taux zéro pour une partie de l’investissement. Pour autant, les taux actuels sont tellement intéressants (plutôt 1,46%), qu’il ne semble pas nécessaire de mobiliser de l’argent pendant tout ce temps pour accéder à un emprunt attractif.
Le PEL est donc un pari sur l’avenir, au cas où les taux traditionnels de banque venaient à remonter.
Reste que le PEL comporte aussi quelques contraintes. Ce produit d’épargne est plafonné à 61.200 euros et il est nécessaire de l’alimenter, avec un minimum de 540 euros par an. Il ne s’agit pas d’un placement disponible. Ce qui signifie que si vous retirez une partie de votre épargne, le plan est automatiquement clôturé. Peu importe la date d’ouverture du compte.
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En mai 2018, le livret A a fêté son bicentenaire. Malgré un taux de croissance inférieur à l’inflation, il reste un des placements préférés des Français. Pourtant, le gain pour les épargnants est négatif !
Le livret A est né le 22 mai 1818. À l’époque, il s’appelait le " Livret d'épargne de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Paris". Il avait été mis en place pour les classes populaires, afin que chacun puisse se doter d’un bas de laine et se préparer à la retraite. Le but évidemment, était aussi de financer l’économie.
Aujourd’hui, et depuis le 1er août 2015, le livret A est bloqué à un taux de rémunération de 0,75%. Soit moins que l’augmentation du coût de la vie. En laissant leur argent sur un livret d’épargne type livret A, les Français ont perdu de pouvoir d’achat.
Or, en mars 2018, l'encours dépassait 278 milliards d'euros, placés sur 56 millions de livrets, selon la Caisse des dépôts. Un record !
Le livret A crée la perte du pouvoir d’achatCertains comparateurs de banque ont calculé les rendements du livret A depuis 2 siècles face à l’inflation. Et les résultats sont sans appel. En laissant leur argent sur ce produit financier, les Français ont perdu 11% de pouvoir d’achat en 58 ans.
On est bien loin de l’image d’un placement tranquille et sûr. C’est que le taux de rendement du livret A, revu chaque année est au plus bas depuis 2015.
À sa création, il promettait une rémunération de 5%. De nos jours, il ne dépasse guère 0,75%. Il est à noter que ce taux est d’ailleurs bloqué jusqu’au 31 janvier 2020.
Pourquoi ? Parce que c’est un produit d’épargne garanti par l’Etat. Or, les placements les moins risqués sont aussi les moins rémunérateurs.
C’est bien dommage car le livret A sert à financer le logement social et le renouvellement urbain. Le livret A ne doit être considéré que pour ce qu’il est : un petit matelas de sécurité, toujours disponible et défiscalisé. Pour les épargnants qui cherchent la rentabilité, d’autres options doivent être préférées : actions, assurance-vie, placements immobiliers.
L’immobilier : autre placement préféré des FrançaisAvec le livret A, l’immobilier, tous placements confondus, représente l’investissement préféré dans notre pays. Plus de 62% du patrimoine français est basé sur l’immobilier.
Pour que la stratégie soit efficace, il convient de diversifier les différents produits d’épargne :
Quels que soient vos choix, plusieurs règles de base doivent être respectées pour réaliser un bon investissement et espérer en tirer des revenus.
Prenez le temps de faire des recherches, trouvez un vendeur motivé et faites-vous accompagner de professionnels. Achetez de préférence dans un secteur porteur ou une zone géographique tendue.
Soyez objectif, ne fonctionnez pas sur l’affectif mais sur des critères tangibles, concrets.
Analysez bien les avantages et inconvénients de chaque placement, les risques inhérents à chacun et ceux que vous pouvez effectivement vous permettre de prendre.
Effectuez des calculs précis de rentabilité. Vous verrez, vous dépasserez très rapidement le livret A !
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